Exposition personnelle
25 septembre > 25 novembre 2018, Maison des arts – Centre d’art contemporain de Malakoff
Après avoir passé cinq mois en résidence à la Maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff – résidence de recherche et de travail en lien avec le territoire – le centre d’art consacre son exposition de rentrée au duo d’artistes Laura Bottereau & Marine Fiquet. L’exposition j’ai léché l’entour de vos yeux, qui réunit dessins, installations, sculptures et vidéos est le fruit de leurs travaux préexistants et de nouvelles œuvres réalisées lors de ce temps de résidence, produites par la Maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff.
À la fois terrain de jeu et champ de bataille, cour de récréation et espace théâtral, l’exposition propose un parcours où dessins, installations, sculptures et vidéo dialoguent et cohabitent dans la même fiction. J’ai léché l’entour de vos yeux initie ce dialogue du « je » au « vous », entre singularité et pluralité. Passer sa langue pour absorber ce qui s’y trouve, effleurer légèrement quelqu’un ou quelque chose, les toucher à peine, les toucher déjà. Comme par un geste insidieux qui a déjà eu lieu, l’enfance découvre le goût salé des larmes. J’ai léché l’entour de vos yeux invite la question du regard : que voulons-nous entrevoir de nos enfances ?
Apparitions polymorphes entre l’enfant et l’adulte, au genre flottant, les figures enfantines mises en scène se jouent de leur propre représentation. Miroir d’un monde sans concession, où le jeu devient un outil de pouvoir et de transgression, les paysages corporels déploient une image dysfonctionnelle de l’Enfant. Se dérobant derrière des yeux clos, des masques et des costumes, les figures enfantines donnent à voir, sans voir. Ces instants dessinés, sculptés ou installés viennent offrir sciemment un espace de projection où chacun·e, dans sa lecture et son appréhension, peut y réinjecter son histoire.
Objets, corps et décors y génèrent un ensemble de contre-espaces : « C’est – le jeudi après-midi – le grand lit des parents. C’est sur ce grand lit qu’on découvre l’océan, puisqu’on peut y nager entre les couvertures ; et puis ce grand lit, c’est aussi le ciel, puisqu’on peut bondir sur les ressorts ; c’est la forêt, puisqu’on s’y cache ; c’est la nuit, puisqu’on y devient fantôme entre les draps ; c’est le plaisir, enfin, puisque, à la rentrée des parents, on va être puni. Ces contres-espaces, à vrai dire, ce n’est pas la seule invention des enfants ; je crois, tout simplement, parce que les enfants n’inventent jamais rien ; ce sont les hommes, au contraire, qui ont inventé les enfants, qui leur ont chuchoté leurs merveilleux secrets ; et ensuite, ces hommes, ces adultes s’étonnent, lorsque ces enfants, à leur tour, les leur cornent aux oreilles. »1
De ces Enfants inventé·e·s, construits par les merveilleux secrets de l’ordre social et des normes, il convient d’inventer des dissidences. Posant la question du simulacre, les présences d’apparence enfantine, se jouent de l’image d’innocence qui leur est assignée pour mieux l’assiéger. Redonnant le pouvoir à un corps enfantin « à qui on ne reconnaît pas le droit de gouverner »2, l’exposition assume le trouble entre victime et bourreau, désir et dégoût, violence consentie, convoitée ou subie, corps contraint, contraignant ou désinhibé, fétichiste ou fétichisé.
Jamais tout à fait l’un·e, jamais tout à fait l’autre, les figures enfantines jouent des rôles interchangeables et protéiformes. Comme une perpétuelle relecture et mutation des possibles, J’ai léché l’entour de vos yeux donne la part belle à l’inquiétante étrangeté.3
1 Michel Foucault, Le corps utopique, les hétérotopies, 1966.
2 Paul.B Preciado, Qui défend l’enfant queer ?, 2013.
3 Sigmund Freud, L’inquiétante étrangeté (Das Unheimliche), 1919, traduit de l’allemand par Marie Bonaparte et E. Marty.
sens de lecture >
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Vue d'ensemble montrant 8 présences corporelles déposées sur ou aux abords d'un tapis en laine beige. Les tissus sont moelleux et les teintes douces reprennent la palette du glauque qui se définit par ce « qui est d’un vert blanchâtre ou bleuâtre comme l’eau de mer ».](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/malakoff-demons.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Focus resserré sur des pieds en silicone surgissant du dessous du tapis. Les pieds sont déposés face contre le sol, la voute plantaire apparente. Les franges du tapis les caressent.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-tapis.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Focus resserré montrant 2 figures enfantines blondes à échelle d'enfant. Leurs mains en plâtre sont issues de moulages de celles des artistes. Les deux personnages sont liés par un unique bras, ils portent des facettes de silicone hyperréaliste en guise de visages. Des larmes de laines surgissent d'un des masques. Les personnages tirent la langue.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-jumelles.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Focus sur un personnage assis sur le tapis. Il est recouvert d'un tissu de velours vert, évoquant la figure de fantôme. Une perruque brune, à frange, posée sur le crâne, surplombe le velours. Une jambe et une main s'échappent du tissu.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-fantome.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Focus resserré sur le personnage assis sur le tapis évoquant la figure du fantôme. Une main s'échappent du tissu de velours vert. Il s'agit d'un moulage d'une des mains des artistes. La main enserre une fausse cigarette de farces-et-attrapes, au bout consumé. Non loin, un verre rempli d'eau où flotte un dentier munies de bagues orthodontiques.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-cigarette.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée "Les Vieux démons". Focus resserré sur une paire de mains déposées nonchalamment au sol. Des manches roses pales enlacent les poignets.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-mains-1.jpg)
![Vue de l'ensemble intitulé "Abcéder" regroupant 10 dessins.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-limbes.jpg)
![Vue sur l'ensemble intitulé "Abcéder". Focus sur le dessin lumineux au format carré. La composition surréaliste montre un monstre au centre. Son corps est fait de protubérances évoquant les abcès et ressemblant à des seins. Il se tient la tête. Deux personages perchés sur lui tentent de crever ses excroissances. A sa gauche, un autre personnage est dressé sur l'arrête d'un mur de briques suspendu dans le vide. Il tente lui aussi de percer les formes. Au dessus d'eux, en haut du dessin, sont figurés des champs agricoles ponctués de pilonnes électriques. Le ciel est gris, orageux. Un cinquantaine de jambes, bordent les champs, comme assises, leurs pieds sont dans le vide. A gauche, deux personnages, se ressemblant sont assis. Il portent le même short bleu. Une corde nouée à leur main et leur pieds permet de suspendre le mur de briques énoncés plus tôt. De l'eau s'écoule entre les champs pour tomber verticalement sur le monstre. Elle finit par créer une sorte de ruisseau qui se poursuit à l'horizontal. De part et d'autres du dessin de grands visages se superposent par jeu de transparence, Ils rient, tirent la langue. Leurs yeux sont transpercés par de petits points laissant passer la lumière. Traitement graphique avec tracés fins au graphite et colorisation avec rendu aquarellé.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-lumineux.jpg)
![Vue sur l'ensemble intitulé "Abcéder". Focus resserré sur une bord droit du dessin lumineux. De grands visages se superposent par jeu de transparence, Ils rient, tirent la langue. Leurs yeux sont transpercés par de petits points laissant passer la lumière. Les yeux semblent scintiller.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-superpositions.jpg)
![Vue de l'exposition intitulée " J'ai léché l'entour de vos yeux". Vue de la mise en espace de la vidéo "A vous", écran vidéo encastré dans le mur, un banc et deux casques audio.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/malakoff-video.jpg)
![Arrêt sur image tiré de la vidéo intitulée "A vous". L'image montre un portait de face de la sculpture assise sur les genoux de la ventriloque. La sculpture porte un pull en laine tricoté à la main. Au centre du pull en visage de père noël.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-dialogue-1.jpg)
![Vues d'ensemble de la série dessins intitulée "Elles avaient les mêmes yeux". Focus sur 5 dessins encadrés. Traitement graphique, fins tracés à l'encre de chine, et pointillisme, colorisation avec rendu aquarellé.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-cinq.jpg)
![Vues d'ensemble de la série dessins intitulée "Elles avaient les mêmes yeux". Focus sur un dessin montrant 6 personnages les yeux masqués de rubans rouges. Ils jouent à colin-maillard, leurs mains cherchent à tâtons. L'un d'eux est en l'air sur sur balançoire. Les personnages se ressemblent, ont la même coiffure. En arrière plan un bouleau est traité au point. Traitement graphique, fins tracés à l'encre de chine, et pointillisme, colorisation avec rendu aquarellé.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-bandeaux.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée " Aux corneilles" montrant un personnage aux longs cheveux roux à échelle d'enfant, en short de sport bleu, baskets, et tee-shirt bleu. Une ceinture en cuir brune est serrée au niveau de son plexus. Une balle entrave sa bouche. Ses mains son derrière son dos. De son dos surgit une branche coudée à laquelle pend un ballon de baudruche étoilé de vert clair.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-corneilles.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée " Aux corneilles". Focus resserré montrant le dos du personnage On devine que la ceinture en cuir brune, serrée au niveau de son plexus ne contraint finalement rien. Ses mains sont libres. Les mains sont réalisées à partir de moulages en plâtre de celles des artistes.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-platre.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée " Aux corneilles". Focus resserré sur le visage du personnage. Une balle rebondissante étoilée pour enfants entrave sa bouche. Une oreille s'échappe de ses cheveux roux. Son visage est figuré par celui d'un mannequin d'entrainement aux premiers secours cardio respiratoires.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-baillon.jpg)
![Vue de l'installation nommée "L'ennui des jeunes corps". Installation, jeu de dames en peuplier sérigraphié, dessins, encre de chine et feutres, 50 x 50 cm. Vue de l'installation en contexte d'exposition. Les dessins sont présentés au mur, en deux lignes de six cadres. Le jeu de dame est présenté posé sur un pupitre en bois incliné, au mur également.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-malakoff.jpg)
![Vue d'un dessin de l'installation nommée "L'ennui des jeunes corps". Encre de chine et feutres, 50 x 50 cm. Dessin sur fond blanc. Les couleurs sont douces. Une plateforme carrée flotte au milieu du dessin. Une échelle s'y accote. Un personnage est encastré dans les barreaux de l'échelle. Au coin de la plateforme, un personnage minuscule recrache un monstre démesuré. Le monstre dégouline sur la plateforme, ses bras et sa tête pendent dans le vide. Son visage d'apparence humain est affublé d'une frange, sa bouche est bleue.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-perche.jpg)
![Vue d'un dessin de l'installation nommée "L'ennui des jeunes corps". Encre de chine et feutres, 50 x 50 cm. Dessin sur fond blanc. Les couleurs sont douces. Sur la gauche, une cheminée de brique, fine, tubulaire, et fumante occupe toute la longueur du dessin. Une ouverture, une petite porte au pieds de la cheminée laisse sortir une flaque. Cette flaque bleu prend place de façon sinueuse sur la partie basse du dessin. Un personnage s'y baigne. Seule sa tête dépasse à l'extrémité droite, comme dans un bain. Au second plan, deux personnages, l'un sur les épaules de l'autre. Leurs jambes et bras sont figurés par de longues corde, les plaçant à hauteur de la cheminé. Une de leur main vient éponger le front du baigneur avec une serviette.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-protocole.jpg)
![Vue d'ensemble de l'installation intitulée "Mouvement perpétuel". Focus resserré sur un des personnages. Il porte un masque en porcelaine mate, issu d'un moulage réalisé à partir des corps des artistes. Les yeux son clos, la bouche laisse entrevoir un léger sourire et quelques dents. Ses cheveux sont longs et bruns. Le masque est fixé à l'aide d'une cordelette de chanvre.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-visage.jpg)
![Vue de l'exposition intitulée " J'ai léché l'entour de vos yeux". Vue d'ensemble de l'installation intitulée "Berner" avec le "r" final entre parenthèse. Une figure enfantine aux mains trop grandes, a retourné sa robe sur sa tête et chevauche un long bâton de bois au bout duquel est fixé un étendard brodé mentionnant "Berner" avec le "r" final entre parenthèse. Les mains en plâtre, sont issues de moulages réalisés à partir des corps des artistes. Ses bras sont écartés, loin de son corps.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/malakoff-bottereau-fiquet.jpg)
![Vue d'ensemble du dessin intitulé " Que disiez-vous". Traitement graphique au graphite avec tracés fins et ombrages. Le dessin est issu de photographies des enfances des artistes. Ce dessin lie instants réels et souvenirs inventés.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-souvenirs.jpg)
![Vue d'exposition de l'installation intitulée " Les tombeaux innocents". Cette image montre un amas de sable avec différents monticules d'où sortent une échelle de piscine et un projecteur en bois. Un y devine différents éléments.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-sable.jpg)
![Vue de l'installation intitulée " Les tombeaux innocents". Focus sur la partie gauche de l'installation détaillant le projecteur sur pied en bois, un halo de lumière au mur simulé par un jeu de peinture mate sur peinture laquée. Au fond, à droite, un cadre renferme une image.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-sunlight.jpg)
![Vue de l'installation intitulée " Les tombeaux innocents". Focus sur la fausse échelle de piscine en bois qui s'enlise dans le sable. A droite, un maillot de bain une pièce gonflé mais vide, il évoque l'absence d'un corps. De part et d'autres dans le sable, des yeux de verre.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-baignade.jpg)
![Vue de l'installation intitulée " Les tombeaux innocents". Focus resserré sur un maillot de bain déposé dans le sable. Il semble occupé mais pourtant vide. Des yeux de verre de différentes couleurs hésitent entre surgissement et enlisement. Ils semblent regarder dans différentes directions.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-maillot.jpg)
![Vue de l'installation intitulée " Les tombeaux innocents". Focus sur le sable. Des yeux de verre de différentes couleurs hésitent entre surgissement et enlisement. Ils semblent regarder dans différentes direction.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-prothese.jpg)
![Vues de l'installation intitulée "Douces indolences" montrant à gauche un personnage longeant un mur et à droite une paire de pieds sans corps.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-douces.jpg)
![Vues de l'installation intitulée "Douces indolences". Focus resserré sur une paire de pieds sans corps chaussant des tongs en laine rose pale. Les pieds sont issus de moulages en plâtre réalisés à partir des corps des artistes.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-tongs.jpg)
![Vues de l'installation intitulée "Douces indolences". Focus sur un personnage de silhouette enfantines aux proportions bousculées. Le personnage porte une cagoule en laine angora bleue. Son visage est en porcelaine, à la texture mate et blanchâtre. Ses bras figurés sont schématiques, textile son y devine un rembourrage de ouate. Il sont trop longs, trop mous. Sous son tee-shirt deux légers tétons pointent. Un long postiche de laine rose pale est réalisé en tricotin et accessoirisés par deux petits pompons roses.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-indolences.jpg)
Les vieux démons
Installation, résine, plâtre, textiles, silicone, laine, perruques, bois, métal, plastique, verre, dimensions variables, 2018.
Coproduction Maison des arts – Centre d’art contemporain de Malakoff.
Abcéder
Ensemble de dessins et de textes :
10 dessins, 30 x 40 cm, feutre et graphite sur papier de pierre, 1 dessin, dispositif lumineux, 60 x 60 cm, feutre et graphite sur papier de pierre, 1 ensemble de 12 textes, 50 x 70 cm, 2017.
Coproduction Castel Coucou.
À vous
Vidéo et édition, 8’18, 2018.
Coproduction Maison des arts – Centre d’art contemporain de Malakoff. Avec le soutien du Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff.
Elles avaient les mêmes yeux
Série de 7 dessins, encre de chine et feutres, 20 x 50 cm, 40 x 50 cm, 30 x 24 cm, 30 x 24 cm, 24 x 30 cm, 50 x 70 cm, 40 x 50 cm, 40 x 50 cm, 2016.
Coproduction Centre d’Art Contemporain de Pontmain.
Aux corneilles
Sculpture, résine, textiles, cuir, métal, plâtre, perruque, peau de visage, balle rebondissante, branche de pommier, latex de caoutchouc, dimensions variables, 2018.
Coproduction Maison des arts – Centre d’art contemporain de Malakoff.
L’ennui des jeunes corps
Installation, jeu de dames en peuplier sérigraphié, dessins, encre de chine et feutres, 50 x 50 cm, 2014 – 2018.
Coproduction Cie Nathalie Béasse.
Collection Frac des Pays de la Loire.
Mouvement perpétuel
Installation, résine, perruques, porcelaine, textiles, corde, métal, plâtre, dimensions variables, 2015.
Coproduction Galerie 5 et La Paperie.
berne(r)
Sculpture, plâtre, perruque, textiles, bois, coton, 135 x 80 x 167 cm, 2017.
Coproduction MPVite.
Mouvement perpétuel
Dessin, graphite, 100 x 60 cm, 2017.
Coproduction MPVite
Les tombeaux innocents
Installation, sable, bois, textiles, prothèses oculaires, tirage argentique, peinture, dimensions variables, 2017.
Coproduction MPVite et Maison des arts – Centre d’art contemporain de Malakoff.
Douces indolences
Installation, porcelaine, laine, plâtre, textiles, résine, dimensions variables, 2017.
Coproduction MPVite
Photographies : Laura Bottereau & Marine Fiquet
Texte de présentation : Laura Bottereau & Marine Fiquet