morceaux synthétiques
Série de 3 photographies, tirages numériques, 20 x 15 cm, encadrements en sycomore, 31,5 x 21,5 cm, 2021.
Coproduction 2angles.
sens de lecture >
![Fragment de la série de 3 photographies, intitulée "Morceaux synthétiques". Une perruque de cheveux châtains pourvue d'une frange et d'un ruban bleu semble léviter. Les cheveux ne reposent sur aucune tête, ils laissent entrevoir un vide mais évoque une présence.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-perruque.jpg)
![Fragment de la série de 3 photographies, intitulée "Morceaux synthétiques". Cette photographie présente une oreille en plastique démesurée transpercée de par une iris bleue. La fleur semble sortir de l'oreille. L'oreille semble léviter.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-oreille-1.jpg)
![Vue d'exposition de la série de 3 photographies, intitulée "Morceaux synthétiques".](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-synthetiques.jpg)
![Fragment de la série de 3 photographies, intitulée "Morceaux synthétiques". Cette image présente le creux d'un torse anatomique d'écorché en papier détaillant les cotes, les os, les chairs. Au creux, deux tétons en plastique sont déposés. Au bas de l'image une voute crânienne anatomique en papier porte une perruque blonde.](https://bottereau-fiquet.com/wp-content/uploads/bottereau-fiquet-morceaux.jpg)
Ces prises de vues instinctives forment un ensemble ouvert amené à se poursuivre. Les photographies jouent sur des principes de collage ou de renversement. Le bleu du ruban fait écho à la ligne, bleue elle aussi, qui sillonne une voûte crânienne. Le sillon devient tige et traverse une oreille. La fleur perchée sur le tympan, bleue encore, renvoie à son tour au nœud du ruban. L’image est magicienne, elle peut faire disparaître les corps, les découper sans douleur, et faire jaillir d’eux des objets improbables.
Vues de l’exposition personnelle Le grand guili qui pleure, 2angles, 2021
Photographies : Anthony Girardi / Laura Bottereau & Marine Fiquet
Texte : Laura Bottereau & Marine Fiquet